Seeking a Friend for the End of the World, de Lorene Scafaria

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Il paraît que nous aurions dû tou·te·s mourir il y a un peu plus d’un mois de façon plus ou moins aléatoire en fonction des prédictions. Ma préférée reste l’arrivée d’une certaine Nibiru dans notre système scolaire… Bon, il en a été autrement et nous voilà toujours enchaîné·e·s à nos basses besognes.

On ne manque pas d’imagination pour exprimer une fin du monde plausible mais on a quand même pu voir de belles bouses au cinéma telles que Prédictions d’Alex Proyas (j’ai encore du mal à croire que j’ai payé pour ça) ou encore le non moins intelligent 2012 de Roland Emmerich. J’ai toutefois été bluffée par Melancholia de Lars von Trier qui m’a bien retourné le bide. J’ai réitéré l’expérience apocalyptique avec Seeking a Friend for the End of the World (Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare en version française) de Lorene Scafaria. Avec Steve Carell et Keira Knightley, j’étais déjà convaincue.

Aucune date n’est indiquée, on ne sait pas s’il s’agit du 21 décembre 2012 ou non. Le film débute simplement avec un compte à rebours déclenché un mois avant l’impact d’un astéroïde sur la terre. La femme de Dodge (Steve Carell) saute sur cette occasion pour le larguer. La fin qui approche, une vie qui n’a plus aucun sens, il déprime complètement malgré l’aide de ses ami·e·s qui vivent leurs derniers instants à cent à l’heure. Il rencontre par hasard sa voisine britannique expatriée, Penny (Keira Knightley), tout à fait folle et qui a bien du mal à se séparer de son mec tout aussi zinzin (Adam Brody). Alors qu’une émeute envahit le quartier, Dodge, Penny et Sorry – un chien abandonné aux pieds de Dodge cuvant dans un parc – s’enfuient en voiture, c’est le début du roadtrip.

À la fin du film, j’ai eu très envie de pleurer. C’est un truc à te pourrir un dimanche soir tant la nostalgie ambiante et l’imperfection des personnages prennent aux tripes. L’histoire entre Dodge et Penny est simple, même pas cucul, c’est juste tendre et beau. Et donc, en plus de la boule dans la gorge, Martin Sheen et une bande-son au top. Les cases sont cochées.

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