La plus grande fan de KT Tunstall, c’est moi. Personne ne m’arrive à la cheville ! C’est très facile de s’en rendre compte en lisant ce blog et en me suivant sur les réseaux sociaux.
Sorti le 10 juin, Invisible Empire // Crescent Moon est le quatrième album studio de KT Tunstall. Back to basics ou presque, une nouvelle exploration du monde du folk feutré ne fait pas de mal. J’aime bien les ambiances, les thèmes qu’elle génère à la sortie de chaque disque. Celui-ci peut carrément appeler à l’analyse complète.
Invisible Empire et Crescent Moon sont deux chansons distinctes. Ici, KT Tunstall change ses habitudes puisque Eye to the Telescope (2004), Acoustic Extravaganza (2006), Drastic Fantastic (2007) et Tiger Suit (2010) sont des titres qui ne se réfèrent à aucun morceau. J’aime beaucoup cette originalité ! Je trouve qu’Invisible Empire et Crescent Moon font une association un peu mystique. Pour ce disque, KT Tunstall est allée trouver l’inspiration en Arizona, aux États-Unis et à ce jour, deux singles sont sortis. Feel It All est le premier et existe en deux versions, toutes deux présentes sur l’album. Les voici :
Le deuxième single est Invisible Empire et le clip, tout frais, est superbe :
Il ne faut pas rechercher de rock’n’roll qui tâche dans cet album-là, on ne le trouvera pas. Eye to the Telescope était un album axé folk mais c’est incomparable, on retrouve davantage ici les sensations de l’EP The Scarlet Tulip. Enfin, selon moi, Invisible Empire // Crescent Moon est sans précédent, dans la lignée de chaque sortie de KT Tunstall. Celui-ci est album qui sent bon le sable chaud. Ce sont des racines écossaises en vadrouille dans un pays étranger au climat différent. C’est un désert aride qui se souvient des lacs et des grandes plaines. Un doux caramel fondant pas trop sucré. Un morceau de Honeydew (qui est une sorte de melon).
J’ai quelques chansons préférées. Il y a d’abord Yellow Flower. Un simple piano-voix qui me donne la chair de poule. Et puis Crescent Moon, une chanson pour une noctambule comme moi : peu de texte, beaucoup de piano, des bruitages, ambiance nocturne. Il y a aussi Waiting on the Heart, bouleversante avec des harmonies captivantes et une ambiance fantasmagorique qui fait danser ses propres fantômes. Chimes est un duo avec Howe Gelb, un vieux de la vieille américain branché indie et un peu country a co-écrit deux titres, co-produit l’album et joue de divers instruments sur quasiment toutes les chansons. C’est une très belle collaboration. Enfin, il y a No Better Shoulder, morceau à la voix grave qui va crescendo et dont la construction rappelle un peu The Beauty of Uncertainty que l’on trouve sur Drastic Fantastic.
Voilà, je pense avoir fait le tour. C’est le moment de se laisser guider par cet album mélancolique à l’ambiance américaine. Je suis ravie de voir qu’une artiste que j’aime tant arrive à se renouveler de façon toujours surprenante tout en restant authentique. KT Tunstall n’a pas fini de me faire rêver.
