Je me souviens, il n’y a pas si longtemps – en 2013 si j’en crois les sources du puissant Internet – débarquait HollySiz en débardeur, derbies et lèvres rouges dans le clip de Come Back to Me. J’étais acculée par des à priori que j’estime ridicules aujourd’hui mais j’avais été enchantée par son déhanchement naturel. Moi, je déteste danser. Je suis raide comme une brique, même pendant un concert, aussi mouvementé soit-il. Mais je sais apprécier un corps qui bouge avec frénésie !
Bien sûr, à l’époque (encore aujourd’hui ?) on s’est dépêché de présenter HollySiz comme Cécile Cassel, soit la sœur et la fille de, incapables que nous semblions être d’apprécier un talent venu de sa personnalité propre.
En 2013, je ne suis pas allée plus loin que Come Back to Me et il y a deux semaines environ, HollySiz est venue en concert gratuit à 800 mètres de chez moi dans le cadre du festival R. Pop. Quitte à y aller, autant l’interviewer pour Le Réseau Urbain de Graffiti *. Enfin moi je suis arrivée en retard et je ne lui ai pas posé de question mais elle m’a fait la bise et j’ai bu ses paroles !
Le temps de retrouver mes esprits et d’avaler un morceau avec mes acolytes, il était temps de voir HollySiz jouer. Bon sang, elle est arrivée sur scène avec un slim rouge à paillettes, c’était incroyable. Je ne sais même pas vous décrire l’énergie qu’il y avait là, c’était tellement mouvementé et tout le monde dansait dans le même sens, HollySiz n’était jamais essoufflée ! Ça clignotait de tous les côtés et ça battait le rythme comme si on avait besoin d’en découdre, je me suis pris une sacrée gifle. Je crois que je suis tombée amoureuse.
À ce jour, deux albums sont sortis. My Name Is en 2013 et Rather Than Talking en début d’année. Ma préférence va vers ce dernier que je trouve plus percutant, co-écrit avec Yodelice (Maxim Nucci et Xavier Caux).
Photo d’en-tête : Dimitri Coste (Instagram)
* mise à jour du 17 février 2021 : l’archive de l’interview n’est plus disponible aujourd’hui.