Brève de concert : Bror Gunnar Jansson et William Z. Villain

  • Post category:Musique
  • Temps de lecture :4 min de lecture
  • Post comments:0 commentaire

Le blues, vaste sujet. Il faut croire que j’ai attendu de vieillir un peu pour en écouter et j’aime ça de plus en plus. Alors hier soir, je suis allée à un drôle de concert, celui de Bror Gunnar Jansson avec William Z. Villain en première partie.

Bror Gunnar Jansson est un chanteur de blues suédois qui aiment beaucoup Johnny Lee Hooker. Sur scène, il joue tout seul de la guitare et de la batterie, en chaussettes mais tiré à quatre épingles. C’est-à-dire qu’on est sur du costume trois pièces avec supplément chapeau, type années 20. L’homme est assez froid de prime abord, d’autant qu’il a des traits anguleux et un regard exprimant divers horizons selon la lumière. Il n’interagit pas vraiment avec le public et il semble jouer dans un cadre plutôt strict. J’ai cru comprendre que ça pouvait en gêner certain·e·s mais moi, j’adore ça. J’ai sans doute perdu la notion du temps à un moment donné tant j’étais hypnotisée. Je me suis sentie parfaitement déconnectée grâce au souci du détail : le son, la voix, le petit verre de whisky pour s’hydrater et cette façon de saluer le public à la fin du concert. Il est très impressionnant.

À ce jour sont sortis deux albums : Bror Gunnar Jansson (2012) et Moan Snake Moan (2014), et deux EP : And The Great Unknown part. I et part. II (2017).


La première partie a donc été assurée par William Z. Villain et je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai vu. Multi-instrumentiste avec plus de mérite que d’habitude parce qu’il avait un bras en écharpe, c’est le genre de mec insupportable parce qu’il est aussi drôle que talentueux. Il a une très jolie voix qui raconte de bien belles histoires. J’ai lu quelque chose d’assez juste à son sujet, qu’il « alterne entre grand n’importe quoi et émotion la plus intense ». Alors oui, voilà, c’est exactement ça.

Son Bandcamp
Un article à lire

Laisser un commentaire